Descartes au xviie siècle exprime sa certitude quant à l’existence d’un sujet pensant à travers le Cogito ergo sum.
Husserl emploie le terme ego transcendantal pour désigner le « moi sujet » qui anime la conscience.
Mais l’ego peut également être défini comme le moi en tant qu’objet de la conscience ; ainsi selon Sartre, « l’ego n’est pas le propriétaire de la conscience, il en est l’objet. »
Selon André Comte-Sponville, l’ego « est moins ce que je suis que ce que je crois être, moins le je que le me (par exemple quand on dit « je me connais », « je me sens triste »…) ».