70 ans après « L’être et le néant » et le garçon de café sans âme décrit par Sartre, fait-on encore de la philo dans nos cafés ? Est-ce que seraient en train de disparaître ces lieux typiques de la « tradition existentialiste », ces lieux dans lesquels Sartre « se nourrissait de l’ambiance pour épaissir l’argumentaire de L’Etre et le Néant ».
Mais ce serait faire de cet endroit un lieu propice à une certaine existence, faite de pensées ou de débats stériles…
Jusqu’où un lieu oblige-t-il donc à exister d’une certaine manière ? Et jusqu’où exister d’une certaine manière nous obligerait-il à habiter les lieux d’une certaine manière ?
Etre dans un café nous obligerait-il à nous conduire d’une manière qui serait celle que l’on attend d’un client de café ? Comme Sartre disait que le garçon de café se conduisait de la manière qu’on attendait de lui sans aucune liberté.
Et si le problème aujourd’hui n’était alors pas celui de nos cafés dévitalisés, mais du rôle éternel, typique de l’existentialisme et justement sans vie qu’on aimerait leur faire jouer et y jouer ?
EXTRAITS D’UN ARTICLE À LIRE DANS SON INTÉGRALITÉ SUR LE SITE DE FRANCE CULTURE
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