L'interrogation de la philosophie sur la santé remonte à l'Antiquité lorsque les penseurs définissaient la meilleure vie possible ou souhaitable. Mais les progrès de la médecine, par la connaissance et le traitement des corps, ont profondément changé les sujets de réflexion. L'aspirine a tué le stoïcisme, aiment à dire les chimiothérapeutes. Cette boutade révèle que la médecine impose une nouvelle donne à la philosophie, d'autant plus qu'elle a envahi la société : au-delà de sa fonction curative, elle norme les comportements individuels et elle inspire des politiques. Le statut épistémologique de la santé s'est modifié, trouvant ses modèles du côté de l'économie et de la technique. Du coup les individus se retrouvent avec un capital, leur corps, à faire fructifier selon une logique compétitive. Une telle mutation encourage-t-elle la responsabilisation de chacun, libre de gérer son corps propre, ou entraîne-t-elle tous les corps dans une pathologie de la performance?
(François Noudelmann)
EXTRAITS D'UN ARTICLE À LIRE DANS SON INTÉGRALITÉ SUR LE SITE DE FRANCE CULTURE
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