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Epigramme : petite pièce de vers du genre satirique, se terminant par un trait piquant.
Haut de côtelettes d’agneau
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Comment choisiriez-vous de savourer l’épigramme ? Le préférez-vous à point et pas trop gras si possible ? ou bien l’aimez-vous relevée et piquante à souhait ?
Convient-il de dire un ou une épigramme ? C’est à vous de choisir : vous direz un épigramme, destiné à être grillé chez le boucher ; vous direz une épigramme comme nourriture uniquement spirituelle, en parlant d’une pièce de vers qui se termine sur un trait piquant et drôle.
C’est aux XVII° et XVIII° siècles que l’épigramme connut son âge d’or : dans les salons littéraires, les rivalités entre auteurs s’exprimaient sous forme de quatre vers dont le dernier-appelé la pointe- était destiné à égratigner l’adversaire ou même à le blesser dans son amour propre.
S’il est une épigramme célèbre entre toutes, c’est celle par laquelle Voltaire assassina le critique Fréron qui avait eu la malencontreuse idée de s’attaquer à lui :
« L’autre jour, au fond d’un vallon,
Un serpent mordit Jean Fréron :
Que pensez-vous qu’il arriva ?...
Ce fut le serpent qui creva !
A quoi tient l’immortalité, tout de même ! Sans ce quatrain méchant, qui de nos jours connaîtrait encore Fréron ?
Puis-je me hasarder à penser, que notre président, en pensant à Luc Mélenchon s’adonne à l’épigramme en ces vers :
Ce monsieur qui toujours bougonne
Mériterait des coups de pied
Dans un endroit de sa personne
Que je ne peux qualifier !
Ou envers Marine Le Pen :
Quand elle danse d’un pas de chameau
On pense que parler fera mieux son affaire.
Hélas ! A peine a -t-elle dit trois mots :
C’est la danseuse qu’on préfère !
Jacky