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L'alphabet farfe-lu : G comme Graffiti


Un alphabet auquel vous pouvez TOUS et TOUTES participer, envoyer à contact@uppm66.org un courriel avec :

  • Une lettre de l'alphabet
  • Un mot commençant (peu courant, polysémique ou autre) par cette lettre
  • une définition officielle (prise par exemple ici)
  • et ensuite laissez aller votre imagination : une courte histoire imaginée autour de ce mot, un complément culturel, une information nouvelle, un scénario inattendu ou tout simplement un sourire ...
Alors...tentez faites jouer votre créativité, pour votre plaisir et celui de tous.

Aujourdhui : Farfelu  comme Graffiti

Graffiti : inscription, dessin griffonné à la main sur un mur.

 Un graffito n’arrivant jamais seul, on a pris  l’habitude de n’utiliser le mot qu’au pluriel.

 Ces inscriptions sont depuis toujours, le mode d’expression de tous ceux qui, démunis, révoltés, amoureux ou artistes, n’ont rien d’autre à se mettre sous la main qu’un mur à qui confier leurs angoisses, leurs colères, leur tendresse ou leurs rêves.  C’est « le tableau noir de l’école buissonnière » disait le photographe Brassaï. 

 A l’homme de la rue, aux pauvres, aux révoltés, aux solitaires, le graffiti est un remède. Et voilà le mur comme un palimpseste, prêt à accueillir, en permanence de nouveaux graffiti. 

 C’est en mai 68 que les murs prirent vraiment la parole…on ne les imaginait pas aussi bavards ! « Sous les pavés, la plage ; Soyez réalistes, demandez l’impossible ; Non aux bidonvilles, non aux villes bidon ; L’émotion, pas les motions !...» etc

 Après des moments d’exaltation et de rêve, les murs connurent le réveil difficile des lendemains de cuite.

 Aujourd’hui règnent les tags ! et les lettres entrelacées qui n’ont plus la force d’antan, dont on en ignore le sens.

 Sur un mur blanc de ma rue, un inconnu avait écrit : « Respectez le gars qui repeint le mur toutes les semaines. !» La semaine suivante un autre avait répondu : « vos désirs sont désordre ! ». C’était une façon d’entretenir l’humour car, c’est au pied du mur que l’on voit la façon ! 

JACKY

Demain, votre mot ?