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Masculin ou féminin, ce n’est qu’un genre qu’ils se donnent (en parlant des mots). Et le genre comme disait ma grammaire, c’est en quelque sorte le sexe d’un mot.
Je connais des mots hypocrites, bisexués, indécis, maquillés, racoleurs, séduisants, qui se plaisent à nous tendre des pièges. Et rien n’est plus impoli que d’avoir l’air d’hésiter sur leur appartenance au genre masculin ou féminin. Une erreur de sexe pourrait les vexer, et une association avec un article ou un adjectif qui ne leur convient pas, pourrait me valoir de leur part …un gros mot de protestation.
Et pourtant, saviez-vous qu’apogée, équinoxe, haltère …cachent sournoisement leur masculinité quand acné, anagramme, échappatoire, épithète maquillent leur féminité ? D’autres, plus secrets encore, alternent les deux sexes avec deux significations différentes : un parallèle ne rejoindra jamais une parallèle, un pendule ne sonnera jamais comme une pendule, une poêle ne chauffera pas comme un poêle, une platine ne vaudra jamais comme du platine, une mille- feuilles ne rentre pas dans la composition du mille feuilles….
Je pourrais poursuivre de façon interminable et vaine la discussion… le mot palabre ne me fera aucune remontrance, puisqu’il autorise le masculin et le féminin sans s’insurger !
Jacky