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L'alphabet farfe-lu : R comme Rostand


Un alphabet auquel vous pouvez TOUS et TOUTES participer, envoyer à contact@uppm66.org un courriel avec :

  • Une lettre de l'alphabet
  • Un mot commençant (peu courant, polysémique ou autre) par cette lettre
  • une définition officielle (prise par exemple ici)
  • et ensuite laissez aller votre imagination : une courte histoire imaginée autour de ce mot, un complément culturel, une information nouvelle, un scénario inattendu ou tout simplement un sourire ...
Alors...tentez faites jouer votre créativité, pour votre plaisir et celui de tous.

Aujourdhui : Farfelu R comme Rostand



Rostand Edmond : auteur dramatique français célèbre pour ses comédies et ses drames héroïques (Cyrano de Bergerac ; l’Aiglon ; …)



Edmond Rostand a mené le monde par le bout de son nez, si l’on peut dire. Vous connaissez sans doute, la tirade de Cyrano, au cours de laquelle il provoque le Vicomte de Valvert ? Mais l’ombre portée de cet appendice proéminent, cache une autre tirade, moins connue, mais non moins remarquable : celle des « Non, merci ! », située dans l’acte II. 


 Plus secrète, serait la légende qui circule dans le milieu littéraire qui attribuerait à Edmond Rostand une autre tirade : celle concernant, non plus le nez, mais les yeux d’une femme.


En voici quelques extraits.


« Ah ! non, c’est un peu court jeune homme !

On pouvait dire…Oh ! Dieu !...bien des choses en somme…

  • Romantique : Quel est cet Océan où je voudrais mourir ?
  • Jaloux : Combien de prétendants avez-vous fait courir ?
  • Ironique : Qu’une larme égarée, coule sur votre nez, Et rallier vos lèvres lui prendra tout l’été ! 
  • Cynique : S’il est vrai qu’on y voit tout le fond de votre âme, Je viserai ailleurs, pour ne pas faire un drame.
  •  Rebelle : Est-ce le chagrin qui cerne vos beaux yeux ? Puis-je venir combattre cet assaillant odieux ?
  • Admiratif : D’où viennent ces deux phares, sinon d’Alexandrie, Illuminant le monde qui sombre dans la nuit.
  • Reconnaissance : Pourquoi donc la Nation, pour vos yeux qui scintillent, N’octroie point de pension, à vos belles pupilles.
  • Triste : Je redoute l’instant, quand fermant vos volets, Vous prendrez ma lumière, vous perdant à jamais.


Je vous sais averti, et vous trouvez sans peine

Que ces maigres vers sont des calembredaines.

Jacky


Demain, votre mot ?