La vérité politique durant la présidence de Donald Trump a été marquée par une utilisation stratégique du langage et de la communication, souvent qualifiée de novlangue. Ce terme, inspiré de l'œuvre de George Orwell, désigne un langage conçu pour limiter la pensée critique et manipuler la perception de la réalité.
Manipulation des faits : Trump a souvent redéfini des vérités établies, rendant difficile la distinction entre réalité et fiction. Des expressions comme "faits alternatifs" illustrent cette tendance à présenter des informations de manière biaisée. Quand l’agressé devient l’agresseur.
Slogans paradoxaux : Des phrases telles que "Make America Great Again" et "Rigged elections" ont été utilisées pour façonner l'opinion publique et créer un récit qui soutient ses objectifs politiques, même si cela implique de contester des faits vérifiables.
Contrôle du récit : Trump a exercé un contrôle sur le discours politique, en réécrivant des éléments de l'histoire et en promouvant une vision nationaliste. Par exemple, la décision de renommer le Golfe du Mexique en "Golfe de l’Amérique" est un symbole de cette réécriture.
Relativité de la vérité : La perception que la vérité est malléable a été renforcée, entraînant une polarisation croissante. Les partisans et les opposants de Trump semblent vivre dans des réalités parallèles, où chacun interprète les événements selon des narrations opposées.
Doute et désinformation : La prolifération de mensonges et d'approximations a conduit à une crise de confiance envers les institutions et les médias. Les citoyens se retrouvent souvent dans l'incapacité de s'accorder sur ce qui constitue la vérité.
La novlangue sous Trump a eu des conséquences profondes sur le paysage politique américain, où la vérité est devenue un champ de bataille. Cette situation soulève des questions sur la capacité des citoyens à maintenir un débat démocratique basé sur des faits objectifs et à préserver la vérité face à une manipulation systématique du langage.
Pour aller plus loin (contre toute attente)