Accueil > Blog > Droits Humains, solidarité > Pas de réponses aux enjeux sociaux et environnementaux sans fraternité

Pas de réponses aux enjeux sociaux et environnementaux sans fraternité


Pas de réponses aux enjeux sociaux et environnementaux sans fraternité

La crise écologique n’est plus à prouver. Le dérèglement environnemental n’est plus à venir, il est déjà là. Toutes les preuves abondent et nous avons bien du mal à prendre les mesures d’urgence et structurelles qui devraient s’imposer à nous.

Les défis sociaux sont pressants. La crise des Gilets jaunes témoigne, parfois dans la violence, du sentiment d’injustice généré par l’accumulation de richesses dans les mains de quelques uns, et des difficultés à vivre du plus grand nombre, même dans un pays développé doté d’un système de solidarité organisée.

L’égalité femme-homme traverse une période historique de nouvelles opportunités pour établir un nouvel équilibre.Le racisme, l’islamophobie, l’homophobie et l’antisémitisme désignent encore et toujours des boucs émissaires comme responsables de nos maux.

Une transition davantage qu’une révolution

Face à ces défis sociaux, sociétaux, économiques et environnementaux nous sommes nombreuses et nombreux à essayer de trouver la réponse. Aujourd’hui des centaines d’alternatives existent, des projets associatifs ou entrepreneuriaux proposent des réponses innovantes, positives, responsables et durables à toutes ces crises cumulées. Elles appellent de leurs vœux une transition davantage qu’une révolution.

Pourtant la question se pose : si tant de solutions existent, pourquoi ne les appliquons-nous pas tou·te·s ensemble ? Pourquoi ne décidons-nous pas de mettre fin à ces processus destructeurs face auxquels nous avons encore les moyens d’agir, à condition que cela soit tout de suite ?

Associations, entreprises sociales, mouvements citoyens ou instituts de recherche, nous nous consacrons depuis des années à recréer du lien là où il a été brisé ; à faire apprendre la paix là où l’on apprend la haine ; à déconstruire les préjugés là où ils sont coriaces ; à faire vivre une expérience de la diversité là où l’on se replie sur soi ; à donner le goût de l’autre et de l’engagement citoyen là où pourrait ne régner que l’individualisme…

Passer de l'intention à l'action

La Fraternité ne pourrait-elle pas être ce ciment qui nous manque pour donner de la puissance à nos actions collectives ? Selon le baromètre de la fraternité trois Français et Françaises sur quatre pensent en effet que l’action collective et les échanges entre personnes différentes est importante, voire indispensable, et près de 81% des personnes interrogées expriment que la diversité est une bonne chose. Comment passer de l'intention à l'action ?

En retrouvant l’usage du « Nous » et en faisant l’expérience de cette fraternité au quotidien, par l’engagement bénévole, le service civique, la solidarité de proximité, l’acceptation de la mixité et du respect de tous, la célébration de la différence dans l’unité, nous affronterons tou.te.s ensemble les priorités du siècle qui commence.

À l’initiative du Laboratoire de la Fraternité , plus de 100 personnalités proposent de faire de ce 16 mai 2019 (Journée Internationale du Vivre Ensemble) une journée française de la Fraternité. Qu’elle soit une journée nationale d’actions, de sensibilisations, de valorisations et de réalisations concrètes pour agir les uns avec les autres en y associant, toutes les fois que cela sera possible, les oubliés de la Fraternité qui ont tant à nous révéler de notre Humanité.

PLUS D'INFO SUR LE LABO DE LA FRATERNITÉ

Crédit photo : Daniel Krakan