Résumé d'un article avec de multiples photos (À VOIR) ICI sur Préservons la Nature
Cette région abrite une végétation endémique en raison de ses conditions géographiques et climatiques (altitude, embruns marins, vent).
Le site Natura 2000 « Massif des Albères » présente une diversité d'étages de végétation, allant du thermo-méditerranéen au montagnard.
Dans les zones où la roche est dure et où il n’y a pas de sol, le Perce-Pierre (Crithmum maritimum L.) colonise le milieu via les fissures. Cette espèce supporte assez bien les embruns marins.
Quand la roche permet la constitution d’un léger sol et dans les zones moins exposées aux embruns, l’Armérie du Roussillon (Armeria ruscinonensis Girard subsp. ruscinonensis), le Plantain subulé (Plantago subulata L.) et la carotte marine (Daucus carota subsp. hispanicus (Gouan) Thell. ) constituent de petites étendues.
Le haut des falaises littorales est occupé par l’œillet de catalogne (Dianthus pyrenaicus subsp. attenuatus (Sm.) Bernal, Laínz & Muñoz Garm.), le plantain subulé (Plantago subulata L.), le polycarpon de Catalogne (Polycarpon polycarpoides subsp. catalaunicum O.Bolòs & Vigo).
L’œillet de catalogne se trouve souvent en présence de la Passerine hirsute (Thymelaea hirsuta (L.) Endl.) en particulier en arrière des falaises où le vent et les embruns sont moins importants. S’y ajoutent le plantain subulé (Plantago subulata L.) et la fétuque glauque (Festuca glauca Vill.). C’est dans cette zone que l’on trouve en accompagnement des espèces plus caractéristiques des falaises et d’autres franchement plus xérophiles et méditerranéennes.
Les xérophiles (du grec ancien ξηρός / xērós « sec » et φίλος / phílos, « ami ») sont des organismes extrêmophiles vivant dans des milieux très pauvres en eau.
En haut des falaises, il n’est pas rare de trouver également la Passerine hirsute (Thymelaea hirsuta (L.) Endl.), la Camphorine de Montpelier (Camphorosma monspeliaca L.), le laiteron délicat (Sonchus tenerrimus L.) et le Lavandin (Lavandula stoechas L.).
la Camphorine de Montpelier (Camphorosma monspeliaca L.)
Une autre association est plus en retrait, elle est constituée de pelouses xérophiles méso méditerranéennes avec des espèces telles que l’Asphodelèle rameuse (Asphodelus ramosus L.), le Dactyle d’Espagne (Dactylis glomerata subsp. hispanica (Roth) Nyman), le Brachypode rameux (Brachypodium retusum (Pers.) P.Beauv.) et la Frankénie hirsute (Frankenia hirsuta L.).
l’Asphodelèle rameuse (Asphodelus ramosus L.) et le laiteron délicat (Sonchus tenerrimus L.)
Les collines littorales sont occupées par des plantes méso-méditerranéennes. On y retrouve le figuier d’inde (Opuntia ficus-indica (L.) Mill.) et l’Aloès maculé (Aloe maculata All.) qui s’est naturalisé , des matorrals constitués de Cytises épineux (Cytisus spinosus (L.) Bubani) et du plus rare Cytisus infestus (C.Presl) Guss. avec ses gousses poilus (uniquement en France dans les Albères).
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