Le mouvement de Transition est né en Grande-Bretagne en 2006 dans la petite ville de Totnes. L’enseignant en permaculture Rob Hopkins avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd’hui plus de 2 000 initiatives de Transition dans le monde, en 50 pays, dont 150 en France, réunies dans le réseau International de la Transition.
Il s’agit d’inciter les citoyens d’un territoire (bourg, quartier d’une ville, village…), à prendre conscience, d’une part, des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic du pétrole et du changement du climat et, d’autre part, de la nécessité de s’y préparer concrètement. Il s’agit de mettre en place des solutions fondées sur une vision positive de l’avenir et qui visent à :
Dès lors, chaque groupe local de Transition trouvera par lui-même les solutions qui lui conviennent en fonction de ses ressources et de ses enjeux. Il n’y a pas de réponse toute faite. Le modèle de Transition offre un cadre de travail cohérent mais non coercitif. Le fonctionnement des groupes est horizontal et participatif.
Une initiative de Transition est une sorte catalyseur de “toit” commun qui a comme objectifs de :
La démarche des initiatives de Transition est résumée dans le Manuel de Transition. Cette démarche consiste à aider les habitants d’un territoire à définir ensemble leur avenir et les solutions qu’ils souhaitent mettre en place. La première étape consiste à établir une vision commune qui dédramatise la mutation à venir et fournit la motivation nécessaire pour s’engager dans un profond processus personnel et collectif de changement. Nous devons atteindre rapidement la masse critique qui va nous permettre de sortir par le haut de cette “crise”.
Nous ne savons pas si ça va marcher, mais nous sommes convaincus que :
“Partout dans le monde, des histoires de gens ordinaires qui font des choses extraordinaires ont été collectées. Des petits territoires et des communautés locales impriment leur propre monnaie, produisent de plus en plus leur nourriture et leur énergie, relocalisent leur économie… Une idée, celle des Transition towns, qui se propage à grande vitesse, une expérimentation sociale optimiste qui propose des réponses et des solutions en ces temps d’incertitude. Dans un monde inondé de tristesse, voici des histoires pleines d’espoir et d’ingéniosité, et de tous ces petits moments qui arrivent quand on plante des légumes à des endroits inattendus”
dont : Aix-en-Provence, Albi, Alpes Maritimes, Ardeche, Arles, Auch, Bassin d'Arcachon, Bayonne, Beauvais, Béthune, Bordeaux, Céret, Cergy-Pontoise, Chambéry, Dijon, Epinal, Evreux,Ferney-Voltaire, Grenoble, La Roche sur Yon, La Rochelle, Lyon, Marseille, Nîmes, etc etc.